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                                                                     Royan, le 04 octobre 2012


                                                                 Monsieur Didier QUENTIN
                                                                 Député Maire
                                                                 Ville de ROYAN
                                                                 17200 ROYAN


Monsieur le Député Maire,

Un préavis de grève a été déposé le 1er octobre 2012 par notre syndicat, relayant l’appel national de la Fédération des Services Publiques, et vous informant également des revendications locales des personnels des écoles primaires de la Ville de ROYAN.
Nous venons vers vous pendant ce préavis qui doit être un temps de négociation.
Nous avons bien compris, lors de notre rencontre du 17 septembre 2012, que vous vous étiez rendu compte des erreurs commises dans le processus de modification des conditions de travail des agents des écoles de la Ville de ROYAN.
Les informations transmises aux agents auraient donc été mal interprétées, mais nous constatons que :
·       Les agents rejettent l’argumentation présentant les modifications d’emploi du temps comme une amélioration de leurs conditions de travail leur permettant d’être plus disponibles pour leur famille.
Les agents, payés sur la base de 35h/semaine et travaillant 40h/semaine, perdront le bénéfice des ARTT sur les petites et grandes vacances, et devront, sur un temps plus court, réaliser les mêmes missions ? Ce qui augmente leur charge de travail journalier et réduira leur temps de récupération sur l’année.
·    La modification d’emploi du temps de 2 agents n’est plus définitive mais provisoire. Cet essai, ne déboucherait donc plus sur une modification générale des emplois du temps et des conditions de travail de l’ensemble des agents des écoles de la Ville de ROYAN.
Pourtant il a clairement été affiché la volonté de modifier le mode de fonctionnement du service pour des raisons économiques. Cela a déjà des répercussions sur le travail des collègues.
·        Le fonctionnement actuel a été mis en place il y a une douzaine d’années, et ne souffrait à ce jour d’aucun dysfonctionnement.
Les mesures prisent s’apparentent à des sanctions déguisées et rejaillissent sur l’ensemble du service.

Alors les collègues se mettraient seules la pression ?
·  Nos collègues ont été mises devant le fait accompli, sans aucune concertation préalable.
Elles ont reçu leur note de service pendant leurs congés, à une dizaine de jours avant la reprise, et n’ont aucune nouvelle du planning de travail prévu pour la suite du test.
·       A la reprise des agents des écoles, l’annonce des modifications pour l’ensemble du personnel, cuisines satellites et élémentaires, a clairement été signifié.
Ainsi que le calendrier d’application, pour les rentrées prochaines.
·       Le Comité Technique Paritaire, réuni le 21 juillet dernier, n’a pas été saisi de la demande de modification des emplois du temps.
Nous n’avons pas pu vous alerter des répercussions négatives sur les conditions de travail des collègues.
·    Lors de la réunion du 17 septembre dernier, un  chef de service dit avoir constaté la fermeture des  cuisines dès 15h30/16h00.
Ce qui est normal puisque les agents interviennent dans un autre lieu que la cuisine. Cela a été reconnu par la suite.
·       Ce même responsable annonce que les agents feraient trop de pauses, mais ne dit pas quel jour et à quel moment, et que la modification proposée doit s’appliquer car les agents sont là pour travailler.
On oublie que travail des agents dans les écoles est physique, et qu’il est normal de s’arrêter de temps à autre. Cela est même prévu par la loi. Comme il est prévu la possibilité de participer aux discutions concernant l’organisation du travail.
Enfin quand un autre responsable, dit qu’il ne tient pas à ce que les collègues fassent une pause de 5 minutes avant le service du repas des enfants, comment interpréter cela ?

L’ensemble du personnel territorial, titulaire ou non, a une carrière professionnelle à mener. Il est du devoir de chacun, conscient de ses obligations professionnelles, de préserver son intégrité physique et morale afin, de pouvoir mener à bien et jusqu’à son terme sa carrière professionnelle.
Malgré cette situation, que nos collègues vivent comme une injustice, comme un dénigrement de leur travail et une remise en question de leur valeur professionnelle, les agents tiennent à vous rassurer, Monsieur le Député Maire.

Le service des écoles fonctionne correctement, et cela grâce à eux. La sécurité et l’hygiène, un service public de qualité à visage humain, sont leurs principales préoccupations.
Les responsables de services ne sont pas toujours présents. Mais le service fonctionne toujours efficacement, donnant ainsi satisfaction aux enfants et à leurs parents, aux directrices et directeurs des écoles de la Ville de ROYAN.

C’est pour ces raisons, Monsieur le Député Maire, que nous vous invitons à mieux prendre en compte les revendications de nos collègues et à les rencontrer sans délai.

Nous vous prions d'agréer,Monsieur le Député Maire, l'expression de nos respectueuses salutations.

Pour le Syndicat CGT
Le Secrétaire Général.