Situé entre les deux tours de l’élection présidentielle, le
premier mai 2012 doit être une temps fort d’expression sociale et
revendicative.
Dans cette séquence politique où le président sortant tente de
glisser sous le tapis la poussière de son bilan pour briguer un nouveau
mandat, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
ont affirmé dans un communiqué commun leur volonté de "faire du 1er
mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une
forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions
revendicatives pour :
* faire
entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des
demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en
Europe ;
* exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
* faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme."
Pour sa part, la CGT entend à l’occasion de cette journée placer au
coeur du débat de l’élection présidentielle ses dix exigences pour
sortir de la crise :
- Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux (SMIC à 1700€)
- Contrôler les aides publiques aux entreprises
- Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements
- Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires - Stopper les suppressions d’emplois
- Développer les politiques publiques et les moyens des services publics
- Réformer la fiscalité en profondeur
- Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l’investissement productif
- Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux
- Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.