Une petite information sur le projet de casse sociale organisée par le gouvernement, soutenu par nos députés à l'Assemblée.
Nicolas Sarkozy annonce une négociation, le gouvernement anticipe et modifie la loi
Alors que le Président de la République dit donner deux mois à une
négociation employeurs – syndicats sur les accords dit de
« compétitivité » la majorité parlementaire tente le coup de force en
modifiant dès maintenant l’architecture du droit du travail dans un
article de loi « Warssmann ».
Alors qu’aujourd’hui, tout salarié peut exiger le respect de son
contrat de travail en particulier sur les dispositifs relatifs aux
horaires et à sa rémunération, demain sous couvert d’un accord
compétitivité signé dans son entreprise, le salarié se verra privé de
tout recours.
Il n’aura d’autres choix que d’accepter le chantage emploi contre
nouveaux horaires ou/et baisse de salaire sinon c’est le licenciement
sans recours.
Pour la CGT, c’est totalement inacceptable, c’est un motif
supplémentaire pour mobiliser et réussir la journée d’action du 29
février.
La CGT considère indispensable que les syndicats de salariés
élaborent une position commune pour s’opposer à ce déni de démocratie
sociale.