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1er Mai 2011 à Royan Rassemblement 10h30 - Place Charles de Gaulle

Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.
Au moment où les peuples des pays arabes se soulèvent pour leur dignité et la liberté, convergeons avec cette onde de choc salutaire, pour exprimer notre volonté de liberté, de démocratie, de dignité et de progrès social.
L’ensemble des syndiqués, des salariés, des retraités font du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes, sous prétexte d’« assainir » les dépenses publiques. Le monde du travail ne doit pas payer le coût d’une crise dont il n’est pas responsable.
En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique généralisée qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale.
A Royan participons au rassemblement :
Þ Donnons la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et à des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Priorisons des mesures en faveur des jeunes, en leur proposant de véritables emplois et mettons fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.

Þ Améliorons les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettons à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie, comme l’a mis en place le Conseil de la Résistance au sortir de la guerre;
   Faisons reculer les inégalités entre les femmes et les hommes.

Þ Améliorons les conditions de travail et faisons reconnaître la pénibilité; Faisons respecter les conventions collectives notamment dans l’hôtellerie-restauration, le prêt à porter et au sein des sociétés de portage…

Þ Luttons pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations.


L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.
Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social.
C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.